klimt larmes d'or peur du rejet

La blessure de rejet ou le masque du fuyant

La blessure de rejet ou le masque du fuyant


Peur du rejet ? Vous êtes hors du moule, hors de la norme, trop sensible, trop discret(e), effrayé(e) lorsque vous devez affronter une situation nouvelle, un entretien, un public, un nouvel entourage, même envoyer un CV c’est pour vous mission impossible.

Arrêtez-vous un instant et regardez la peinture de Anne-Marie ZYLBERMAN « Les Larmes d’Or ». Ces yeux clos, ces larmes épaisses, cette couleur flamboyante et étrangement apaisante.

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LA BLESSURE DE REJET

Au-delà de la virtuosité de cette artiste, cette peinture exprime une nette opposition entre les pleurs, la tristesse évoquée et un sentiment d’apaisement et de sérénité face à l’émotion jaillissante. Un silence assourdissant nous saisit.

Le trac vous paralyse, la peur vous gagne et anéantit votre courage ? Cette peur, cette solitude masquée, lourde et douloureuse, peut aller de l’anxiété au désarroi le plus sournois. Il est temps d’écouter votre corps, votre esprit et votre âme, ils souffrent, se décomposent. Ils s’enracinent dans des postures inconfortables et répétitives dissimulées sous le masque du rejet.

Des études menées par John PIERRAKOS — psychiatre américain — ont démontré, identifié, répertorié, observé qu’il y a un lien entre les blessures intérieures appelées blessures de l’âme et l’apparence extérieure de l’humain, son masque extérieur, sa carapace. Nous portons tous un masque, et souvent même plusieurs ! Ce reflet de nous-même, quand nous prenons le temps de l’observer, peut mettre en lumière une ou plusieurs blessures de l’âme jusqu’alors invisibles. On peut les regrouper en cinq grandes familles :

L’injustice, le rejet, l’humiliation, l’abandon, la trahison

En effet, les blessures de l’âme sont très profondes. Pour s’en libérer, il faut parvenir à mettre en lumière l’essence de soi. Les masques sont visibles dans la morphologie, mais aussi dans le comportement, la relations aux autres et le vocabulaire de chacun. Le corps, le regard et la voix trouvent toujours un moyen de nous laisser savoir où sont nos souffrances et ce que nous avons à améliorer. Corps, regard et voix forment le seul langage qui ne ment pas.

La semaine dernière, j’abordais avec vous la blessure d’abandon et le masque du dépendant. Dans cet article, nous appréhendons en pleine lumière la blessure de rejet, et le masque du fuyant qui y est associé. La semaine prochaine nous explorerons ensemble la dernière blessure de l’âme : la trahison. Toujours vers une rive nouvelle, en pleine conscience, en pleine lumière !

1 – LE REJET : Masque du Fuyant 

  • Origine : Blessure vécue dans la première année de vie avec le parent de même sexe.
  • Morphologie : On parle à proprement parler de physique fuyant. En effet, le corps ou une partie du corps semble vouloir se rendre invisible. Comme si le fuyant souhaitait disparaître par peur de se faire rejeter à nouveau. De plus, son corps est sec, fin et tendu : on cherche la chair entre la peau et les os !
  • Comportement : Le fuyant doute profondément de son droit à exister. Il recherche la solitude car l’attention est difficile à gérer pour lui. Les choses matérielles sont pour lui des obstacle à sa fuite. C’est pourquoi il possède peut. Il doute de sa capacité au bonheur, de sa place dans le monde et de se qu’il pourrait lui apporter. Il perd ses moyens quand on lui donne trop d’attention.
  • Relations aux autres : Le fuyant recherche constamment l’amour du parent du sexe identique, ou effectue un transfert sur les personnes de même sexe qu’elle. Avec le sexe opposé, elle aura plutôt une tendance à s’exclure d’elle-même, à se sentir fautive et coupable. Il parle généralement peu dans un groupe, craignant déranger et de manquer d’intérêt aux yeux des autres. Quand il est rejeté, le fuyant s’enfonce dans sa blessure. Mais, quand il est choisi et désiré, il a tendance à saboter la relation et à finir par se sentir rejeté également. C’est un cercle vicieux !
  • Vocabulaire : Nul, inexistant, zéro, rien, disparaître
  • Plus grande peur : La panique

LE COACHING : VAINCRE LA PANIQUE PARALYSANTE

Revenez un instant à la peinture de Klimt. Elle vous invite à reconnaître vos peurs, à accepter le rejet dont vous souffrez, à lever le masque et à renaître de vos frayeurs en toute quiétude. II est temps de dire NON ! Il est intolérable de se sentir rejeté(e) pour ce qu’on paraît être ou pour ce que nous sommes.

Reprendre confiance en soi n’est pas toujours possible seul. Pour aborder ce travail difficile mais fondamental à votre reconstruction, mon rôle de coach de vie est essentiel, c’est pourquoi je vous propose un accompagnement adapté à vos urgences.

Vous pourrez en savoir plus sur mon travail en cliquant sur « Ma Méthode » et sur les solutions adaptées à vos souffrances sur « Prestations ».

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