La blessure d’abandon ou le masque du dépendant

La blessure d’abandon ou le masque du dépendant


Cauchemar ou réalité ? Vos rêves sont cauchemardesques ou votre vie est un cauchemar ? La rupture et la solitude sont vos plus grandes peurs ? Peur de l’abandon ? Vous sollicitez souvent l’approbation des autres, vous doutez de tous vos choix, vous êtes constamment en manque d’affection… victime ou bourreau, le drame est votre moteur !

Pour la première fois, dans l’histoire de l’Art, un peintre, Johann Heinrich FUSSLI s’intéresse en 1781 dans un tableau intitulé Le Cauchemar aux phénomènes du rêve suite à un refus, un abandon, un rejet amoureux dans sa vie. Un cauchemar se dessine, et sous le corps d’une femme abandonnée dans un total clair-obscur, s’expriment les tourments du cœur et de l’âme. Non loin d’elle, le monstre est tapi, le seul qui nous regarde en ricanant de nos tourments, nos désirs contrariés !

Henry Fuseli, Public domain, via Wikimedia Commons

LA BLESSURE D’ABANDON

Votre vie semble aller bien, vous vous sentez heureuse ou heureux, vous pensez avoir répondu à tous vos besoins ? Certains me confient : « Je fais parfois, des cauchemars, rien d’important, la réalité de la vie reprend vite ses droits » et pourtant vous vous sentez épuisé(e), enfermé(e), insatisfait(e), la peur au ventre. Difficile d’en parler, et pourtant ces maux semble faire surgir de l’ombre le masque de l’abandon.

Des études menées par John PIERRAKOS — psychiatre américain — ont démontré, identifié, répertorié, observé qu’il y a un lien entre les blessures intérieures appelées blessures de l’âme et l’apparence extérieure de l’humain, son masque extérieur, sa carapace. Nous portons tous un masque, et souvent même plusieurs ! Ce reflet de nous-même, quand nous prenons le temps de l’observer, peut mettre en lumière une ou plusieurs blessures de l’âme jusqu’alors invisibles. On peut les regrouper en cinq grandes familles :

L’injustice, le rejet, l’humiliation, l’abandon, la trahison

Oser saisir l’insaisissable pour nous saisir de nous-même. Libérer notre voix, notre corps, nos émotions pour être pleinement, en pleine conscience et en pleine lumière. Celle ou celui que nous sommes derrière les apparences et les masques dont nous nous recouvrons pour nous dissimuler aux autres mais surtout à nous-même. Ces blessures sont profondes et peuvent se manifester aussi bien dans vos rêves (devenus cauchemars) que dans votre sphère relationnelle et émotionnelle, se dressant en obstacle à votre épanouissement personnel et professionnel.

Précédemment, nous avons parlé de la blessure d’humiliation (masque du masochiste) et de la blessure d’injustice (masque de la rigidité). Dans cet article, nous appréhendons en pleine lumière la blessure d’abandon, et le masque du masochiste qui s’y reflète. Dans les semaines à venir, nous découvrirons les deux derniers masques qui nous empêche si souvent d’avancer en pleine conscience, en pleine lumière !

Le Masque du Dépendant

La blessure ouverte par un abandon est extrêmement profonde, car comme celle du rejet, car elle touche directement l’être.

  • Origine : Parent du sexe opposé dans les toutes premières années.
  • Morphologie : Manque global de tonus. Corps long et mince. Dos courbé, vouté, comme si la colonne vertébrale et les muscles avaient du mal à maintenir le corps droit. Le corps du dépendant donne l’impression de ne pas se soutenir de lui-même.
  • Comportement : Manque affectif très fort. Les personnes souffrant de la blessure d’abandon manifestent en permanence un besoin d’aide et de soutien extérieur. Elles considèrent qu’elles ne sont bonnes à rien. Des changements d’humeur se manifestent fréquemment, alternant joie et quiétude avec de longues période de tristesse. Un évènement mineur peut donner lieu à un drame : chaque geste déplacé peut raviver le manque affectif profond dont il souffre, et prendre pour l’entourage des proportions gigantesques. Au sein d’un groupe, le dépendant aime parler de lui et fait souvent preuve d’égocentrisme.
  • Relations aux autres : L’opinion ou l’approbation des autres est souvent nécessaire avant de prendre la moindre décision. En effet, sans l’appui de quelqu’un d’autre, il ne parvient pas à trancher ou doute et remet en question constamment ses choix. Chaque service rendu se couple à l’attente d’un retour d’affection de la personne. Parmi les cinq masques, le dépendant est le plus propice à se faire victime dans le triangle dramatique de Karpmann (victime – bourreau – sauveur). En vivant constamment entouré de problème, il cherche à susciter l’attention et l’affection de ceux qui l’entourent. En agissant en victime, il s’enferme dans un cercle vicieux et sa blessure d’abandon ne parvient jamais à se refermer.
  • Vocabulaire : Absent, seul, oublié, «je ne supporte pas », «c’est contre moi », «je me fais bouffer», «j’ai laissé tomber»
  • Plus grande peur : La rupture ou la solitude

LE COACHING : RETROUVER SA LIBERTÉ

En quoi cette peinture, cette image, ce thème résonne-t-il en vous ? Vous êtes-vous reconnu(e) derrière ce masque ? Vous souffrez peut-être vous aussi de cette blessure d’abandon… Osez découvrir, comprendre et agir en pleine conscience, en pleine lumière et vous sentir libre, libre enfin !

Sortir de ses spirales infernales n’est pas toujours possible seul. Pour aborder ce travail difficile mais fondamental à votre reconstruction, mon rôle de coach de vie est essentiel, c’est pourquoi je vous propose un accompagnement adapté à vos urgences.

Vous pourrez en savoir plus sur mon travail en cliquant sur « Ma Méthode » et sur les solutions adaptées à vos souffrances sur « Prestations ».

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