Mon rapport à la norme
« Le but du jeu du partage du surplus est de partager le surplus le moins possible. »
Paul Jorion, La survie de l’espèce (2012)
La normalité est une question de consensus. Autrement dit, si la plupart des gens pensent d’une chose qu’elle est juste, elle devient juste, conforme ou politiquement correcte.
Or, nous avons oublié que la plupart de nos petites émotions (stress, anxiété, angoisses, phobies, addictions, peurs chroniques) sont les grands maîtres d’œuvres de nos vies, c’est à celles-là que nous obéissons sans le savoir. Une fois ces petites émotions identifiées, nous apprendrons à n’être ni victime, ni bourreau, ni sauveur, ni spectateur. C’est le cœur de ma philosophie d’être, l’essence de ma joie, de mes postures, de mon accompagnement et le chemin de votre épanouissement.
Mais alors, me direz-vous, avons-nous besoin de guides, de mentors, de gourous pour positiver et pour nous dire qui nous sommes ou comment nous comporter ?
Mon site et mon travail dénoncent le formatage des esprits et la manipulation des experts du conformisme. Imaginons-nous un instant, comme dans 1984, le roman de Georges Orwell, que nous effacions du langage toute possibilité de négation — un monde parfait en quelque sorte ! Aurions-nous encore des raisons de chercher, de nous battre, de nous renouveler, de créer, d’affirmer notre singularité ?
La norme telle que j’en ai fait l’expérience dans mon parcours professionnel est celle des « bancs de poissons », elle conditionne notre égo dans les limites portées par le regard des autres. Elle favorise une culture de la compétition féroce, destructive de l’Être. Apprendre à être soi-même, en toute indépendance, au milieu des autres, ce sont les rives auxquelles je vous invite.
Cette réflexion autour de la connaissance de soi et de l’estime de soi, cet engagement se sont forgés au fil du temps, aussi bien dans l’accompagnement des personnes exclues, que dans celui des professions artistiques ainsi que dans l’encadrement déshumanisant des salariés en entreprise (burn-out, stress et anxiété).
Vous l’aurez compris, ne vous attendez pas à ce que nous restions dans votre zone de confort, d’autres le ferons mieux que moi ! Mais si vous êtes désireux de traverser des rives à contre-courant, alors vous êtes au bon endroit, pour vous sentir libre, enfin libre.
Nous vivons une crise identitaire exponentielle, et pour échapper à ce « tsunami », les arts et les sens sont les articulations qui nous permettront de ne pas confondre désamour avec désaccord.
OSEZ UNE RIVE DÉCALÉE !
C.R.
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